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Comment introduire de l’humour dans une partie de jeu de rôle ?

Que peut-on mettre en place pour agrémenter ses parties avec un peu d’humour.

Agrémenter ses parties JdR avec de l’humour, oui ; est-ce si simple non … Comment faire ? Voici mon petit bilan en commençant par savoir où trouver de l’humour utile pour le JdR, comment est-il construit et donc, quelques idées pour l’implémenter…

Ce n’est que mon point de vue, de néophyte, sans prétention et ce n’est pas un article universitaire exhaustif. Je suis preneur de vos astuces et retours.

 

Cette article, réflexion autour de l’introduction d’humour dans une partie de JdR se focalise sur l’aventure des personnages. Il ne s’agit pas ici de parler de l’humour que nous avons hors des personnages (hors champ). Il ne s’agit pas non plus de parler des JdR « humoristiques » type Toons.

Après avoir fait un tour sur la notion d’humour, je poserai ma réflexion sur la raison qui pousse à mettre de l’humour dans le JdR, où trouver de l’inspiration et s’il y a des règles qui nous permettent au final d’envisager l’implémentation dans une aventure de JdR.

 

L’humour une notion pas si facile à manier

Premièrement, je suis aller chercher la définition de l’humour car nous avons toutes et tous notre idée dessus et je voulais ainsi partir d’une base commune. 

Direction la définition du Larousse « Forme d’esprit qui s’attache à souligner le caractère comique, ridicule, absurde ou insolite de certains aspects de la réalité ; marque de cet esprit dans un discours, un texte, un dessin, etc… » et à cela je suis allé parcourir la page Wikipedia qui me fait découvrir l’ouvrage du philosophe français Henri Bergson « Le Rire, Essai sur la signification du comique», Compilation de 3 articles parus 1899-1900, (dans le domaine public) dont je retiens les éléments suivant :  

  • Comique de forme, de situation, de mots, de caractères (Bergson utilise beaucoup d’exemples à partir des œuvres de Molière)
  • « le remède spécifique de la vanité est le rire, et que le défaut essentiellement risible est la vanité »
  •  

Enfin, que serait un sujet sur l’utilisation de l’humour si je ne passais pas par cette fameuse citation soit disant de Desproges, que l’article en lien résume à « On peut rire de tout, mais pas n’importe comment »

Bref, utiliser l’humour semble logique et évident, mais qu’il faut prendre des précautions, c’est à dire :

" Tenir compte de son groupe, des références communes / cultures et de savoir le doser "

Pourquoi mettre de l’humour en JdR ?

Cette vidéo « Why Comedy Matters » m’a inspiré (garder en tête l’idée du « lovable fool » et montre très bien l’utilité de l’humour ; pour moi, j’identifie deux « occasions »  qui gagnent à en avoir.

  1. Vous voulez désamorcer une scène dramatique :
    • Vous faites un contrepoint qui relâche la pression. En effet, nous sommes dans un loisirs où nous avons choisi de vivre/créer une aventure pour nous amuser et pas nous rendre triste (sauf si le contrat social a été établi dans ce sens). Je trouve qu’il y a beaucoup d’exemple de la sorte, en voici quelques uns pour illustrer les univers dans lesquels nous jouons le plus (attention, je « divulgache »):
      • Les Aventuriers de L’Arche Perdue, avec la scène où Indiana Jones abat au pistolet son adversaire qui le défie au sabre….  Une grande partie d’entre-nous sourit alors qu’Indy a son ami qui se fait kidnapper, c’est une scène dramatique. 
      • New Hope, Star Wars avec la scène dans le compacteur où l’équipe joue sa survie et que C3PO est comme à son habitude décalé dans son attitude ou pour rester dans Star Wars, le personnage de Jar Jar Binks dans la Menace Fantôme et la bataille où il officie comme général, tel que nous le rappelle Stéphane Arnier dans son blog. Ces deux scènes aussi montrent des moments difficiles pour une partie des personnages et pourtant de l’humour est présent. (Pour Jar Jar, je partage l’analyse de Stéphane).
      • D&D L’Honneur des Voleurs, il ne peut poser que 5 questions au mort. Sans commentaire, c’est très drôle, non ? Pourtant le moment est dramatique, le groupe a besoin de trouver cette réponse.
    • Vous voulez contrebalancer la situation pour en montrer l’absurdité, je n’ai pas trouver d’exemple parfait pour illustrer mais, je pense à :
      • Ce que fait l’un des protagonistes est absurde pour nous, hors champ, mais sérieux pour le mode en cours comme dans le film « Everything Everywhere All at Once » avec le Bagel de l’Everything (voire tout ce qui est dans ce film).
      • L’utilisation par des protagonistes de commentaires qui moquent les puissants/dominants ou le drame qui se joue (afin de mieux rebondir à la situation)
      • L’idée étant que les personnages rebondissent vers une solution positive à l’inverse des ambiances horrifiques qui visent aux renfermements des protagonistes vers une fin immuable.
  2. Vous voulez marquer les esprits des joueurs (et de leurs personnages) car l’humour est un élément complémentaire qui rend la partie mémorable pour des années. Il suffit de regarder un groupe qui se retrouve et les « private jokes » qui resurgissent : elles sont incompréhensibles pour ceux et celles n’ayant pas participé.
Crédit: Daniel Kwan & Daniel Scheinert (2022)

Où trouver de l’humour compatible JdR

C’est bien joli de vouloir implémenter de l’humour mais au-delà de nos références filmesques, de toute cette culture commune, où peut-on regarder pour trouver de l’inspiration.

  • Le Stand-up: pour moi, c’est plutôt non compatible car peu interactif avec ou dans le groupe. Par contre, il est possible d’utiliser son discours pour que l’humour permette d’embarquer l’auditoire comme je l’ai lu sur ce blog de Siegfried HAACK   en étant « Simple, Sincère et utilisant l’Auto-dérision« .
  • Les blagues : oui peut-être que c’est utilisable pour un PNJ (dans une certaines mesures) ce qui permettrait au groupe de mieux s’en rappeler, comme un tic ou une marque voire pour un.e PJ (attention à la fréquence, hors scope de cet article). Dans tous les cas, je pense qu’il faut  savoir les adapter à l’univers, au groupe …
  • Bien sûr, les grandes sources restent pour moi, les romans, les pièces de théâtre ou les films. Dans ces œuvres, vous trouverez certaines situations ou certaines techniques qui vous émuleront pour les utiliser en JdR.
Crédit: Terry Gilliam & Terry Jones (1975)

Les conseils possibles qui permettent d’introduire de l’humour

En me documentant sur le sujet, voici ce que j’ai sélectionné de façon non exhaustive à partir du livre d’Henri Bergson (vide supra), de blogs ou sites de ressources en littérature et enfin, à partir de très peu d’articles vraiment orientés JdR. Il y a quelques redondances car je vous présente une sorte de liste de mes recherches, c’est voulu, c’est ma façon d’illustrer que les conseils trouvés sont sûrement importants à prendre en compte (et que sur les différents sites il y a peut-être des suggestions pour se les approprier).

1. A propos du livre d’Henri Bergson:
Il y a la notion qu’au cours d’une situation, surgit l’inattendu et cela provoque une réponse comique. Les exemples données se basent sur la chute inattendue (au sens littérale mais pas que), le déguisement, la répétition du geste… Vous pouvez donc penser à utiliser :

  • Le quiproquo
  • La phrase banale qui contient une absurdité
  • L’attention portée sur le geste et non le mot qui le décrit: Citation de Théophile Gautier, l’auteur du Capitaine Fracasse, « [Le] comique extravagant (…) c’est la logique de l’absurde.

 

2. A propos des sites parcourus (abordant les techniques de la littérature) :

    • Les 4 conseils pour un récit (à utiliser lors des descriptions faites par la MJ) selon Edilivre par AA Victoria 
      • Figure de style en détournant les comparaisons usuelles ou en réadaptant des idiômes; par exemple: « Quand le chat n’est pas là, les souris dansent » pourrait devenir « Quand le paladin n’est pas là, les malandrins dansent »
      • Casser rythme ternaire : après deux idées cohérentes, la troisième est absurde
      • Utilisation des sonorités dans une phrase
    • Pour Adrien du site Ecrire une histoire, voici ce qu’il propose pour mettre de l’humour dans son récit  : 
      •  « Le comique dans le roman ou la nouvelle vient donc principalement de la situation, du personnage ou de ce qu’il exprime »
      • L’utilisation des figures de style telles que: • l’hyperbole • la litote • l’euphémisme • l’antiphrase • la comparaison • la métaphore • le chiasme
    • Dans le texte de Johanna Sebrien (Conseil éditorial, scénariste et autrice) sur « comment injecter de l’humour), je retrouve les idées de  personnages drôles, le comique de répétition et de peaufiner les répliques des personnages.
    • Dans Comment écrire l’humour par Charlotte Ambrun (autrice et sur son blog La parenthèse imaginaire), il y a quelques bons exemples de la littérature récente (Harry Potter, Game of Throne) : 
      • L’exagération et le décalage
      • Le discours avec de l’ironie
    • Sur le site « A propos d’écriture », Marie-Adrienne Carrara écrit Mettre de l’humour dans un roman : Elle donne quelques exemples basés sur les astuces techniques du langage (figures de style) et bien évidemment sur les personnages (description, nom, habitudes…) 
    • Parmi les articles de Stéphane Arnier (écrivain & rôliste), il y en a un très adapté: Créer un personnage à visée comique, avec la notion d’un personnage majeur ou secondaire pour lesquels il faut garder en tête que selon leur importance ces personnages doivent être utile, compétents.
Crédit : Star Wars

3. A propos des articles ou ressources écrites pour les JdR

J’ai trouvé très peu de chose et rien en français (je suis sûr d’avoir raté mon jet d’investigation….)

    • Trouvé sur le forum stack exchange dans la section gm techniques, un post sur construire une bonne aventure comique, avec quelques exemples partagés par la communauté (l’utilisation de noms, les quiproquo, profiter des fumbles, modifier les descriptions des effets visuels d’un sort mais pas les « conséquences », les « drôles » d’objets…) 
    • Sur le forum Save-Point (qui se veut être là pour les créateurs), il y a un post « Making a successful comedy RPG » par Erave. Je trouve que cela renforce l’idée sur l’introduction d’absurde inattendu dans l’aventure.
    • Sur le blog dédié à D&D « Scroll for Initiative », il y a cet article « Humour au sein de D&D ». Je trouve les points abordés intéressants, notamment le rappel sur le consentement (les attentes), les idées venant des ressources officielles de D&D avec la page magie sauvage ou certains animaux du bestiaire. Il y a quelques idées ensuite proposées par l’auteur. De plus, grâce à cet article j’ai découvert l’interview de Brent Forrester (The Office US version) qui évoque ses astuces permettant de créer les liens avec les personnages et le public.

Maintenant que j’ai fait le tour sur la notion d’humour et l’intérêt de l’incorporer dans nos aventures, grâce à ce que j’ai retenu, je vais passer à la pratique.

Crédit: Jonathan Goldstein & John Francis Daley (2023)

Idées pour les MJ qui introduisent de l’humour dans les aventures 

Cette section est structurée par le cas de l’utilisation, mon inspiration et un exemple pour chaque univers de jeu (Med-Fan, Contemporain horrifique, Space-Opera). Juste avant, je vais rappeler ces règles d’utilisation de l’humour :

    • Le dosage de l’humour est important, le but n’est pas de casser/pourrir l’ambiance ; respecter vos joueuses et joueurs, pensez au consentement du groupe / des membres.
    • Le timing est important pour que l’effet fonctionne, éviter une trop grande fréquence.
    • Pour prendre peu de risque, vous pouvez utiliser les extrêmes et le décalage (que votre élément d’humour arrive de façon inattendue et dénote clairement même pour les personnages).
  • Création d’un PNJ (catégorie « lovable fool »)
    • Inspiration générale : Tyron Lannister (mais il est bien plus que cette catégorie de « lovable fool »)
    • Un.e PNJ important.e qui a une capacité très utile, donne des missions ou informations de premier plan au groupe mais dont un élément de la tenue, le parler ou la gestuelle pourrait faire sourire (attention, on ne se moque pas de lui, de son phrasé ou geste, ce serait en décalage avec ce qu’il représente), ou à l’inverse une Némésis, qui malgré sa puissance a un petit quelque chose de risible.
    • Médiéval-fantastique
      • dans Dragons, je pourrais imaginer que la goule Jimmy devient un PNJ et en utilisant les limites de ses capacités, lui donner de la bonne volonté à aider son « maître », ce qui pourrait créer des moments comiques et pourtant elle serait un personnage attachant
      • un autre exemple Sir Bodric qui serait au palais avec un accès à beaucoup d’informations mais qui a une petite obsession de conspiration envers un culte inexistant des « Pâtissiers Influents Maîtres du Système » (PIMS) : dans la plupart de ses discours sur les tuyaux qu’il a, il ajoute que c’est bien connu que cela sert les affaires des PIMS. Et si on lui pose des questions dessus, en tant que ses amis, il se laisse aller à raconter ce que vous voulez qui introduit de l’absurde: « en faisant cela, les PIMS détournent notre attention de l’accaparement du sucre qu’ils introduisent en masse dans leurs friandises pour nous rendre accrocs… » . 
      • Par exemple La Terreur du Nord qui bien que très sournoise et intelligente, aura une peur panique d’une couleur (suite à un cauchemar / prophétie), personne n’est autorisé à porter cette couleur sous peine de représailles, si le groupe est présenté avec un membre portant cette couleur visible, La Terreur pourrait se mettre à trembler (discrètement), bafouiller, se tenir derrière un garde plus frêle…
    • Contemporain horrifique : un professeur émérite ayant accès à une bibliothèque particulière et ses savoirs occultes qu’il a peut-être trop consultés. Ce professeur bien que voulant aider, a un tic gestuel particulier, il croise ses mains devant lui et balance ses doigts de façon à faire des formes avec les ombres et un toc qui l’accompagne il chante une petite ritournelle (basée sur itsy bitsy spider, « Une toute petite araignée a grimpé sur le jet d’eau… ») avec un regard perdu, puis il reprend la discussion.
    • Space-Opéra : par exemple, un jeune qui a des infos pour faire avancer l’histoire mais qui est persuadé d’être un pilote d’élite de l’académie spatiale, d’ailleurs il se promène avec un casque, et il est super motivé pour piloter la carlingue du groupe… ce n’est pas possible et pourtant, pour lui ça l’est… Le groupe va devoir gérer avec cette bonne âme.
  • Lors d’une scène faire surgir l’absurde
    • L’idée serait d’avoir une scène dramatique tendue, il y a eu des morts, une perte significative pour le groupe, ou autre et pourtant, un.e PJ ou la MJ vont faire surgir un petit quelque chose d’absurde ou de décalé pour relâcher la pression.
    • Médiéval-fantastique : après un combat ayant conduit à la mort de plusieurs adversaires dont l’un fut carbonisé, le Pj/Pnj demande si avec la magie de réparation il pourrait récupérer la belle cape qu’avait cet adversaire.
    • Contemporain horrifique : une scène finale, la tension est maximale, avec le chef de la secte sortant le cœur de l’offrande sacrifiée le porter à sa bouche, et alors qu’il en croque un bout, fait une remarque sur le goût fraise tagda qu’il a ou alors sa toge est mal mise laissant voir une paire de chaussette avec des petites licornes très cute. Et là en tant que MJ, vous lancez : « que faites-vous ? »
    • Space-opéra : Après une course poursuite effrénée au milieu d’astéroïdes, le groupe cache la carlingue dans une grotte le temps que la tension retombe… mais voilà, le vaisseau est dans la bouche d’un monstre… ok vous avez déjà vu cette scène 🙂
  • Préparer quelques descriptions avec des images qui dénotent 
    • Médiéval-fantastique :
      •  Vous arrivez à l’auberge de la Presse, un établissement pas trop mal, et qui tire son nom de la hauteur des plafonds, en effet, il est à taille de gnome, va falloir se baisser. 
      •  Le maître d’armes s’avance vers le groupe, il a son arme de prédilection qui dépasse de son dos, la fameuse, l’unique, la trancheuse, une épée à deux mains dont le manche fini par la sculpture d’une carotte, l’emblème de sa famille.
    • Contemporain horrifique : la tablette que vous avez déterrée contient des gravures cunéiformes et des dessins évoquant de prime abord des engeances frayant avec des humains, vous sentez monter en vous la terreur et l’horreur de la situation, quand vous notez que les auteurs ont aussi gravé des cœurs…
    • Space-opéra : (sans penser à Space Balls de Mel Brooks) , le groupe a trouvé le lieu où ils pourront trouver l’information ou la personne dont ils sont à la recherche, elle est dans une base spatiale casino. A son approche, le groupe est un peu étonné par le type de vaisseaux présents, mais s’amarre tout de même quand surgit dans les hauts-parleurs : « Bienvenu chez Casino, où vous pouvez trouver tous les produits dont avez besoin, dont en ce moment une promotion unique de 20% sur de la pâte à tartiner…. ». Utiliser un quiproquo pour amener un peu d’humour 🙂
Crédit: Mel Brooks (1987)

Conclusion

  • L’humour peut être un ingrédient essentiel pour rendre la partie encore plus mémorable. Toutefois, c’est une technique qui demande de bien connaître son groupe afin de prévoir le bon dosage et le bon timing de déclenchement. Une session JdR est un loisirs où nous avons choisi de vivre/créer une aventure pour nous amuser et pas nous rendre triste (sauf si le contrat social a été établi dans ce sens)
  • Afin d’éviter de partir hors des clous et de bien respecter la sensibilité de son groupe ce que je retiens serait de trouver des références communes et de les adapter ou déguiser pour qu’elles s’insèrent au mieux dans le récit et le moment. 
  • Mes deux astuces préférées seraient 
    • de créer quelques personnages (PNJ) attachants avec ce grain d’humour (accompagnés de quelques descriptions piquantes) mais en les gardant utile (ces PNJs sont compétants).
    • et de prévoir selon la tension souhaitée d’une scène clef ce petit twist d’humour (pas pour toutes les scènes clefs et là aussi en préparant une petite description)
  • Et vous ? Comment faites vous ?

" Comme me l'a dit une amie, dès fois, il suffit juste laisser faire le groupe et l'humour surgit 😀 "

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Écrit par ElrikMelny

Je suis tombé dans la marmite du JdR au collège via la découverte des « livres dont vous êtes les héros » & Hero Quest puis le grand bain grâce au lycée, et je ne m’arrêterai plus de jouer. Le JdR contient tant de belles valeurs pour se construire et perpétuellement grandir !!

Pour les jeux, je suis assez classique/éclectique SW (d6 puis FFG), gurps (med-fan, type fallout…), Rolemaster, D&D depuis la 3ème Ed (pas joué à la 4), Cthulhu, Shadowrun, CyberPunk Red, Vampire, Retrofutur, Arkeos, SuperClique, Masks, Urban Shadow, et j’en oublie….

Actuellement, je tourne sur D&D 5 (home made & Dragons), Cthulhu, StarWars FFG, Laser & feelings (home made) , Masks.

2021: lancement d’un Actual Play, Un Duo Rôliste , 1 PJ & 1 MJ. https://unduoroliste.net/

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