La série du #RPGaDay continue ! J’espère que le premier hebdo articulé avec des Gifs vous a plus, voici la suite right away ! 🙂
08/08 : Obscure
Bizarrement, je n’ai jamais trop joué à des jeux de rôles trop Dark, ce n’est pas mon genre de jeu tout simplement; Je me souviens pourtant avoir joué à Mississippi, un soir ou il faisait bien noir et ou nous avions allumé des bougies pour nous éclairer.
Cela avait été très compliqué au début, mais l’ambiance nous a emporté dans ce jeu ou j’interprétais un musicien noir plus ou oins connu. Je ne me souviens pas très bien de ce one shot, mais j’avais beaucoup apprécié les descriptions de l’univers, des détails au son d’une musique très jazzy et obscure.
J’aurais tout loisir à me replonger dedans dans quelques mois, grâce au cadeau d’anniversaire de mon cher et tendre. Il a en effet pris la souscription à la nouvelle édition du jeu, dont je connais l’auteur. C’était d’ailleurs très inspirant de suivre ses aventures dans l’état du Mississippi pour se renseigner et réécrire le jeu en documentant plus de choses sur cette époque.
09/08 : Critical
Il y a toujours cette superstition, chez n’importe quel enfant (petit ou grand), que seccouer ses dés très fort, ou d’une certaine manière, améliorerait le jet de dé. Je trouve toujours très drôle de découvrir les « manies » de chacun en partie, notamment ceux de nouveaux joueurs que je rencontre souvent en convention.
Le must, reste tout de même la tête d’un joueur lorsqu’il expérimente pour la première fois un succès critique et voit l’événement se dérouler avec brio. Le succès critique, c’est un peu la carotte au bout du bâton mais un outil qui marche excessivement bien de mon point de vue. L’échec critique est lui à modérer selon le vécu des joueurs et le taux d’acceptation du « destin » indiqué par le guide du jeu.
Fun fact : lorsque j’ai commencé la campagne de Pavillon Noir, j’étais très maladroite et renversait souvent du coca sur le plancher du MJ, pourtant j’ai enchaîné trois séances de jeu ou tous mes lancers de dés étaient des succès critiques (environ une vingtaine de jets). On aurait presque pu croire que j’étais invincible !
La quatrième session de jeu a vu un retour de boomerang assez peu commun, j’ai fait un ou deux succès critique, mais aussi beaucoup d’échecs critiques et de mauvais choix.
Mon personnage en a gardé des séquelles (blessures moyennes mais handicapantes au jour le jour) pendant des semaines. C’est ainsi que j’ai commencé à compter les jours qui passaient dans la campagne par séries de 3 pour récupérer des blessures le plus vite possible. C’était réaliste et j’ai vraiment joué à fond mon bienheureux malheur. »
10/08 : Focus
Si le jeu de rôle est un loisir qui développe l’imagination, il est difficile d’évaluer les distances de la même manière que le MJ (ou l’espace autour de soi) quand on passe une bonne partie de son temps à imaginer le reste de l’univers. Dans Pavillon Noir, on ne conçoit pas de la même manière les dimensions d’un bateau, on rame un peu mais on accepte qu’il y ait une différence. Par contre, un plan en 2D peut aider à gérer les actions entreprises lors d’une bataille Navale (sauf si le MJ oublie de préciser que le câble par terre ne fait pas office de côtes terrestres et qu’il ne doit pas être pris en compte dans les éléments décrits).
Dans Cat’s la mascarade, les plus expérimentés demanderont peu de plans, mais la capacité d’imagination mobilisée en tant que chat à terre, d’une hauteur de 20 cm est déjà assez prenante. C’est pourquoi j’ai pris le parti de préparer des plans en 2D avec des meubles que je décris par la suite de manière plus exhaustive, pour faciliter l’attention des joueurs et la prise de décision, si je ne veux pas avoir un chat apathique.
11/08 : Examine
Personnellement, je ne suis pas vraiment une grande enquêteuse. Tout dépend de l’univers, mais aussi de la capacité du MJ à mettre à niveau le jeu pour que les joueurs aient une chance d’avancer.
Je l’ai dis juste avant mais l’imaginaire mobilise beaucoup de notre attention, et si il faut chercher des indices dans un univers, une époque qui n’est pas familier, cela devient d’autant plus dire car le MJ a une attente parfois trop grande du joueur à se confirmer aussi facilement à ces derniers.
J’ai eu le cas dans Scion ou même les joueurs les plus aguerris de la table ont eu du mal à réfléchir sur l’indice, la situation, etc. Apparemment c’était un scénario officiel mais au bout de trois séances dont deux de galère, le jeu n’avait plus rien d’amusant.
A Pavillon Noir, l’ensemble s’articule bien, mais le MJ oublie que nous n’avons pas eu à nous documenter et que de facto, certaines attentes, comportements, ne sont pas innés dans la manière de jouer nos personnages. Il m’arrive donc d’insister pour qu’il aiguille lesdits « savoirs » de chaque personnage type : comme ton personnage est déjà aller là, a tel ou tel métier ou connaissance, tu comprends que ou tu réagis, tu sais qu’il ne faut pas réagir généralement de telle manière.
Pour Cats la Mascarade, j’insiste sur les descriptions de certains objets pour leur donner envie d’aller regarder. Pour certains, la description de l’objet est donné de manière succincte, sans dire le nom de l’objet, un peu comme dans le jeu de rôle Numénéra. ça rentre également dans l’aspect focus de cats et les mécaniques que j’applique pour renforcer la dimension de jeu quand on fait pas plus de 20 cm.
12/08 : Friendship
C’est un peu l’effet que m’a fait le Jeu de Rôle en terme d’amitiés. J’ai toujours été très sociable et je pense que ça s’est remarqué assez rapidement, mais j’ai rencontré énormément d’amis via ce loisir.
Pourquoi aujourd’hui j’ai plus d’amis rôlistes ? Probablement parce que c’est un loisir qui rassemble mais crée aussi des liens plus fort qu’une soirée beuverie. On allie une passion (comme dans d’autres loisirs : jeu, sport, etc.) et des sorties entre amis.
Par contre, j’adore rencontrer de nouvelles personnes et de facto, mon cercle d’amis s’est beaucoup élargis, certains sont représentés par des petits dés que je connais à peine mais avec qui j’aimerais jouer un jour, d’autres des dés moyens et d’autres des dés super gros. la fréquence des échanges dépend souvent des personnalités et occasions de rencontres ou discussions.
Ma première amitié remonte à ma première partie de Jeu de Rôle, ou Altaric interprétait mon jeune frère. Depuis nous plaisantons toujours dessus dans les bars et soirées. Si j’entends « Salut sœurette », je sais immédiatement que c’est lui car il est le seul avec qui je partage ce souvenir de parties.
Bien évidemment, les amitiés changent, mais j’ai la forte impression que le jeu de rôle est un de ces loisir fédérateur et que la plupart des amitiés construites résistent encore plus au temps. 🙂
13/08 : Mystery
Je ne joue pas à beaucoup de jeux usant du mystère, mais il y a quelques scènes qui ont pu attiré mon attention pendant mes parties. Lors de quelques parties de Pavillon Noir, avec d’anciens joueurs que ceux qui sont actuellement à la table, nous avions eu plusieurs épisodes de rêves initiés par le MJ dans une pièce sombre, éclairées par des bougies. Tous les joueurs avait les yeux bandés (ou fermés) au son d’une musique plus ou moins lugubre en fond sonore, pendant que le MJ décrivait avec moult détails, les faits de ce rêve.
Pour accentuer les sens, de l’encens brûlait, mais nous avons demandé à éviter celui-ci lors des sessions de rêves suivantes car l’espace était trop petit et cela terminait par un maux de tête et un besoin d’aérer la pièce. Un vrai cauchemar pour certains
C’était une expérience intéressante à vivre, mais à n’utiliser que sporadiquement dans le jeu pour éviter d’entamer les roleplays et autre moments de jeu qui donnent eux aussi, un intérêt au jeu de rôle.
14/08 : Guide
Comme dirait un certain adage, un conseil est à prendre ou à laisser. Il est difficile aujourd’hui de dire, vous jouer dans tels univers et puis voila. Le livre de règles est un guide pour aider à donner du relief à l’univers joué, des bases pour éviter de débattre sur tel ou tel points, mais il reste un guide avant tout et un guide imparfait qui ne prévoira JAMAIS toutes les situations.
On peut le suivre, ou non.
Un guide de jeu est intéressant, mais comme pour tous les jeux, il existe des variantes et je comprends qu’on puisse vouloir toujours respecter les règles, mais il faut aussi apprendre à composer pour ne pas devenir un puriste. Le MJ devient l’interprète du guide et peut très bien lui donner une autre dimension, parfois contraire à un point de règle, pour faciliter le jeu dans la partie.
C’est un point qu’il faut être près à accepter, tant que le MJ a bien fait la part des choses en indiquant qu’il peut modifier éventuellement certaines choses pour rendre le jeu meilleur avec le concours de ses joueurs.
Sur ce, c’est tout pour cette semaine. N’hésitez pas à réagir. 😉
Je vous retrouve le 15 Août prochain pour une nouvelle série !
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