Oui, la fille qui a gardé ses oreilles de chat jusqu’à la maison, c’était bien moi.
Comme si les enlever allait acter la fin d’OctoGônes – je crois que je me disais inconsciemment que les garder sur la tête ferait durer encore un peu la magie. Spoiler : ça n’a pas marché.
Trois jours intenses, des tables pleines, un ascenseur bloqué qui a fait le tour de la convention, et 18 heures de jeu de rôle plus tard… retour sur un OctoGônes 2025 passé aussi vite qu’un TGV Paris–Lyon.
Mais avant de vous miauler tous les détails, passons en coulisses : tout ce qui se prépare en amont de chaque convention, entre valise, classeur vert et préparation féline.
PRÉPARATION
Pourquoi la section préparation est importante
Vous vous souvenez de cette phrase dans mon dernier retour de convention (Kayserbserg 2025) ?
Parfois, je me dis que vous parler de ma préparation avant une convention n’a pas grand intérêt.
Et puis à chaque fois, je découvre un nouveau truc, un nouveau réflexe, ou je teste un outil différent.
C’est de plus en plus vrai — la préparation mentale et logistique d’un MJ, c’est une part essentielle de chaque convention. Et cette année, je fêtais mes 10 ans de maîtrise sur Cats!, autant dire que j’avais envie de marquer le coup.
D’ailleurs, vous pouvez retrouver 2 articles d’ une série de 6 à 7 billets consacrés à mes 10 ans de Cats! La Mascarade en tant que MJ. Le premier retrace mes débuts avec ce jeu de rôle et comme Mj, le deuxième porte plus sur l’inspiration et la création de scénario.
Trois scénarios inédits au compteur
Comme à chaque édition, je prépare ce que j’appelle “une nouveauté” : un scénario encore inédit à OctoGônes.
Sauf que cette fois, portée par un regain d’inspiration et l’envie de me challenger, j’en ai proposé… trois :
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🐈 Le Manuscrit à 7 vies
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🐆 Un Puma dans la Ville
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🐾 Ce que cache le Néon
Ce que les joueurs ne voient pas, c’est que chaque scénario est une véritable expédition préparatoire : heures de recherches, de cartes, de plans, d’obstacles et d’images pour projeter les joueurs dans leur univers.
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Pour Le Manuscrit à 7 vies, j’ai passé des soirées entières à chercher des visuels pour plonger les joueurs dans Buenos Aires.
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Pour Un Puma dans la Ville, inspiré d’un fait réel, je me suis perdue dans des détails inutiles avant de recentrer sur une trame plus nerveuse.
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Et Ce que cache le Néon… est né d’une page griffonnée pour finir en 22 pages Word, décors complets à l’appui. Pas peu fière.
Sans compter cette fois, des playtestes en urgence pour m’assurer de voir si tel ou tel point marche ou s’il faut rectifier le tir. (Merci d’ailleurs à tous mes playtesteurs).
Organisation et matériel
Côté matériel, j’ai beaucoup discuté sur Discord de “l’organisation parfaite du MJ” — classeurs, pochettes, sacoches…
Résultat ? Il n’y a aucune méthode universelle, juste des styles très personnels.
Pendant longtemps, j’utilisais un classeur plastique noir souple (RIP, il a rendu l’âme).
Je l’ai remplacé par un grand classeur rigide vert — parce que oui, j’aime le vert, d’où le logo de D1000 & D100 si vous vous posiez la question.
Problème : trop grand pour ma fameuse sacoche en simili cuir achetée fièrement à la Japan Tours 2023.
Je songe de plus en plus à faire un mini-classeur par scénario, pour éviter de perdre 5–7 précieuses minutes à fouiller entre deux parties. Quand on enchaîne trois sessions de deux heures, ça compte.
J’emporterais surement toujours autant de scénarios, voire j’en digitaliserais certains, mais step by step pour l’instant.
Les fiches et accessoires
Côté fiches de personnage, j’utilise mes packs de prétirés faits maison :
16 races du livre de base, six fiches par pack (avec quelques doublons), équilibrées et, disons-le, plus chats que Cats Marvel.
Chaque fiche est ornée d’un token illustré d’un vrai chat, en style peinture impressionniste.
Vous pouvez tout trouver sur Itch.io :
👉 Fiches de prétirés
👉 Tokens de chats
J’ai aussi réimprimé les annexes du livre pour faciliter l’accès aux informations des Factions et Talents. Malheureusement, deux d’entre eux ont eu un souci d’agrafe.
Je pense donc de plus en plus à faire un récap MJ clair par pack de fiches, mais également une petit note pour les joueurs concernant leurs personnages.
C’est déjà un sujet de discussion récurrent sur le Discord Cats! qu’applique certains MJs, je risque de pencher vers cette option également.
Le sac, les oreilles et les détails qui font la différence
Cette année, j’ai laissé tomber la sacoche trop petitepour un sac à dos solide – parfait pour transporter le matériel de jeu, bien que je l’avais pris à l’origine pour transporter mon appareil photo et mon stabilisateur Zhiyun Smooth 4.
La petite sacoche, elle, est restée : décorée de mes six badges chats de Sparkles in the Wild, elle me sert de sac de pause, avec bouteille d’eau, portefeuille et pastilles Sapin des Vosges (on a les priorités qu’on mérite ^^). Et toute ma collection de boucles d’oreille venant de chez Frimae. 🙂
Et bien sûr, mes fameuses oreilles de chat.
Je les porte toujours sur la tête, que ce soit en partie ou dans les allées : c’est comme chat qu’on me reconnait…
J’ai bien cru les perdre une semaine avant, lorsque je préparais mon sac pour une animation à la Médiathèque de Gennevilliers.
Panique totale, mais j’ai finit par les retrouver.
Résultat : j’ai commandé un set de secours, oreilles et queue assorties à ruban.
On ne plaisante pas avec les symboles félins.
Côté style, j’ai continué ma tradition du t-shirt chat humoristique par jour et de m’afficher avec mes superbes boucles d’oreilles de chez Frimaé, collection(ite) entamée en 2021.
Si l’année dernière j’ai pollué la convention octogônes à coup de petits stickers même de chats, j’ai été cette année un poil plus sage…
J’ai laissé les meme de chats à la caisse de BBE pour tout achat d’un livre de Cats ou autre matériel. J’avais quelques mini stickers de chats noirs mignons et surtout de gros stickers ronds (peut-être un peu trop gros) sur le thème Halloween. 🎃
Le sticker a été distribué à tout mes joueurs (sauf dimanche ou certains sont partis avant que je puisse leur donner). Il est basé sur mon avatar discord initial, mais j’avais refait une version un peu plus diabolique de ce dernier. J’ai également fait une version pour Vincent et une pour Diwall.
Check-list de survie du MJ
Plus les années passent, plus je prends des habitudes — mais j’ai toujours peur d’oublier quelque chose.
Alors voici, à l’instant T, a check-list de survie en convention que j’ai en tête :
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Des bonnes chaussures (debout H24 = semelle amortissante obligatoire)
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Le livre de jeu et l’écran
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Les scénarios + plans + fiches de persos
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Les annexes (talents, factions, règles)
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Des dés, des crayons, une gomme
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Un peu de déco féline (genre Un Putain de Chat – Tome 1)
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Des pastilles miel-sapin, pom’potes ou glaces
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Une grande bouteille d’eau
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De quoi survivre : Nurofen, Doliprane, mouchoirs
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Des barres protéinées, sucre rapide
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Des boules Quies ou Loop Earplugs
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Et surtout… le sourire et la voix (à préserver coûte que coûte)
Et vous ? quelle serait votre check-list de survie pour MJ ?
Cette phase de préparation est un mélange de rituel et d’expérimentation.
Chaque année, je peaufine un détail : un nouveau classeur, une meilleure fiche, une paire d’oreilles mieux fixée.
Mais plus ça va, plus je me rends compte que la moitié du succès d’une convention se joue avant même de poser la première patte sur le stand.
Et une fois la valise bouclée, les oreilles ajustées et le sac prêt, direction Lyon.
CONVENTION
OctoGônes vu du stand… et d’un plan tout neuf
Comme toujours, OctoGônes se tient au Double Mixte à Villeurbanne, juste à côté du tram La Doua – Gaston Berger. Le lieu ne m’est pas inconnu, mais j’ai été positivement choquée (oui, le mot est fort) de voir les allées élargies pour répondre aux règles de sécurité et absorber le flux grandissant. Le succès de l’édition 2024 laissait entendre qu’on ne pourrait plus garder le même type d’implantation… c’est acté : le plan a été revu, et ça se sent.
Organisation & accueil
J’ai trouvé l’ensemble beaucoup mieux organisé : pôles entrée / badges / associations / inscriptions / stream & actual play plus lisibles, circulation plus fluide. On sent encore un léger manque de bénévoles, mais l’écart s’est réduit par rapport aux années précédentes. Et clairement, ils n’ont pas chômé. J’ai apporté ma petite pierre à l’édifice moral : sourires et stickers chats distribués dès que je pouvais.
L’eau restait gratuite pour les exposants (merci), le café par contre ne l’était plus (surprise !). Détail, certes, mais quand on enchaîne les heures debout, avoir un café, c’est le petit remontant qui permet de tenir la journée. Je n’ai fait un tour en bas que le vendredi soir tard, donc je ne pourrais rien dire sur l’espace jeux de société et figurines et cie.
J’ai trouvé que la buvette du haut manquait parfois de bras, mais les temps de passage sont restés corrects, même en gros rush. Ils s’en sont sortis comme des chefs (bon sauf le matin ou les stocks de café chaud n’était plus disponible face à une forte demande, vive le thé).
OctoGônes vu du stand… et d’un plan tout neuf
Le changement de plan m’a demandé un petit temps d’adaptation. J’ai fait trois fois le tour le vendredi avant de retrouver le stand de Frimaé. Si vous ne connaissez pas, c’est le stand à faire (après celui où vous bossez, évidemment) pour mettre la patte sur des boucles d’oreilles félines et autres merveilles avant la razzia.
Anecdote fidèle à notre tradition : à peine m’a-t-elle vue qu’elle a pointé un coin du stand — « Les boucles d’oreilles chats, c’est par là ». Elle me connaît par cœur. Résultat : une paire “MJ chat derrière paravent” et une paire plus mystique, d’un vert que j’adore (parfait pour d’autres jeux en cours de création).
Inscriptions : plafond atteint ?
Au pôle inscriptions, j’ai compté beaucoup plus de tables que d’habitude dans la fosse. Malgré tout, les files d’attente en journée ont piqué (logique quand 400 places partent la première heure d’ouverture en ligne, et ~1 800 vers 18 h). À l’évidence, comme Kaysersberg, OctoGônes touche son plafond en terme de quantité.
Bémol récurrent, partagé par pas mal d’éditeurs et d’auteurs : ce système frustre les nouveaux venus qui ne connaissent ni le JdR ni les inscriptions anticipées. On rate des initiations, et c’est dommage. Ça n’aide pas que la com’ officielle ait été assez légère (site et Facebook) : les visiteurs ont donc manqués d’infos.
Ambiance & bruit
Côté ambiance, tout y était. Vendredi : allées un peu moins bondées (parfait pour s’installer). Le reste du week-end : bien rempli, mais grâce au nouveau plan j’ai moins subi les bouchons et j’ai pu slalomer sans rester coincée quinze minutes derrière un étal de figs.
Bruit : similaire aux autres années. J’avais dormi la semaine d’avant et pas de rhume cette fois donc une meilleure résistance (merci Opale Rôliste pour l’entraînement auditif 😉).
Et puisqu’on parle de bruits de couloirs …..
Il faudra noter que ces derniers semblent aller plus vite que Speedy Gonzales (ou Bip Bip).
Premier soir, Vincent et moi sommes restés bloqués avec Aranitha et Mathem, dans l’ascenseur de notre Airbnb pendant 1 h 15. On avait déjà mal aux pattes et on ne rêvait que d’un lit ; on a choisi d’en rire et d’en parler à quelques rôlistes en arrivant au stand.
Propagation express : plus tard, en racontant l’histoire à des amis, j’ai eu droit à « Ah mais c’était toi dans l’ascenseur ? ». Je grossis un peu le trait en disant que “tout le monde” était au courant, mais l’anecdote était assez cocasse (et faisait écho à 2–3 petites merdouilles juste avant) pour circuler très, très vite. Plus vite que je ne l’aurais pensé en tout cas.
Le petit loot (je dis toujours que je n’ai besoin de rien…)
Sauf de boucles d’oreilles bien sur ! Je répète chaque année que je n’ai besoin de rien — En réalité, bien que je maîtrise Cats! comme un chat sous cataire, qui ne pense qu’à chat, il m’arrive de looter quand même :
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Deux paires de boucles d’oreilles chez Frimaé ;
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Deux pistes à dés Cats! ;
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Volution, dédicacé par Enzo Cavalier ;
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Deux Nains & Jardins (j’en ai acheté près de quinze à force d’en offrir — je l’adore. Voila, c’est dit, j’aime les nains et si vous n’avez pas encore lu ce petit bijou c’est bien dommage. Pour ceux qui veulent l’acheter, c’est ici. Normalement, je prévois 3–4 parties d’ici juin 2026 avec des prétirés maison) ;
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Dungeon World 2e éd. (souvenir d’une très bonne partie lors de la convention sous l’œil de Mélusine à Poitiers).
Bilan : une convention plus fluide, un plan repensé qui change la donne, des bénévoles au taquet, quelques points de vigilance (accueil des nouveaux, com’), et l’énergie d’OctoGônes qui continue de faire ronronner tout le week-end. 🐾
PARTIES DE JDR
18 heures, 9 créneaux et trois scénarios inédits
Cette année, j’ai eu la chance d’obtenir un peu plus de créneaux que d’habitude : neuf au total, soit 18 heures de jeu de rôle sur le stand de Black Book Éditions.
D’ordinaire, je ne propose qu’un seul nouveau scénario pour OctoGônes, en rotation avec trois autres plus rodés.
Mais entre mes 10 ans de MJ sur Cats! et une grosse envie de changement, j’ai fini par préparer trois “setup” inédits et garder un classique bien affuté :
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🐾 Le Manuscrit à 7 vies – direction Buenos Aires ;
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🐆 Un Puma dans la Ville – aux États-Unis ;
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👁️🗨️ Ce que cache le Néon – à Gennevilliers, France ;
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🎡 et Il court, il court le Chaton – sur la Foire du Trône, au sud de Paris.
📖 Pour les synopsis détaillés, je vous renvoie à l’article sur l’inspiration et la création de scénarios.
Pour démarrer la machine, j’ai décidé de commencer sur il court il court le chaton (je le connais sur le bout des griffes, parfait pour se mettre en jambe).
En fin de journée, je cale plutôt Le Manuscrit a 7 vies : j’avais peur qu’il déborde… mais les playtests m’ont bien aidé et j’arrive à le tenir en 2 h.
Pour le reste des créneaux, j’alterne entre Un Puma dans la ville et Ce que cache le Néon.
Tables, rythme et un micro qui se balade
Deux fois, des groupes ont été scindés par manque de places. Impossible de laisser un joueur dehors alors que j’ai bien 6 pré-tirés. Ni une, ni deux, je lui cède ma chaise, et anime la partie en faisant le grand écart — tout est passé nickel (je peux monter à 7 si l’énergie s’y prête).
Moment insolite le samedi matin : en pleine scène, Anthony me “catnappe” pour me présenter des journalistes qui font une captation audio pour la radio France Inter. Mener avec une perche qui bouge, c’est un nouveau sport. Tant pour la concentration que sur le jet de caresse afin de ne pas jouer avec (Un bastet reste toujours un chat intérieurement) ; la table s’est prêté à l’exercice, les jeunes ont adoré, l’ensemble de la famille a été interviewée. Le sujet devrait faire ~15 min avec différentes captations sur la convention octogones (je n’ai pas trouvé le lien pour l’instant).
Ce qui a bien marché (et ce que je garde)
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Brief sécurité émotionnelle (voiles / triggers) : RAS, bonne énergie de table. Cette année, aucun besoin spécifique signalé (pas de malvoyance, TDAH, surdité, dyscalculie, etc.).
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Micro-twist gagnant : n’expliquer les jets de dés qu’une fois la partie lancée car moins de dispersion, plus d’action, et un roleplay boosté. A croire que j’aurais du faire ça bien plus tôt.
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La plupart de mes scénarios pourraient devenir des one-shot long si on pousse les obstacles ; j’ajouterai sans doute quelques visuels d’attractions pour la fête foraine, mais aussi des plus de jets précis.
Les joueurs, la relève… et BBE
Beau brassage : aficionados félins, groupes d’amis, familles, et beaucoup de curieux qui découvraient Cats! (plusieurs sont repartis pour l’acheter).
J’ai revu JurassicMan11 (évidemment) et gagné une nouvelle “groupie Cats” revenue pour la 2e année. Dans les allées, des anciens joueurs m’ont arrêtée — pardon si je mélange des prénoms, mon compteur de parties dépasse ma mémoire.
Côté stand, peu de flânerie (pauses courtes), mais Cats! se vend tout seul. Mention spéciale à un jeune de 11 ans, déjà MJ etprésent sur la table captée par France Inter qui a acheté et dédicacé son exemplaire : la relève est là.
Bilan express : 18 h • 4 scénarios • 100 % de ronrons.
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47 joueurs sur 9 créneaux
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61,7 % hommes / 38,3 % femmes
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78,7 % découvraient Cats!
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12,8 % possédaient déjà le jeu
On a bien miaulé, bien ri, et donné envie de rejouer — objectif atteint. 🐾
RENCONTRES & COPAINS
Chats, rôlistes et retrouvailles
OctoGônes, ce n’est pas qu’une convention : c’est aussi une grande famille de chats et de rôlistes qu’on retrouve d’année en année. Et cette année, j’ai eu mon lot de retrouvailles, de fous rires et de papotages qui m’ont rempli le cœur (et vidé la voix). La convention est passée à une vitesse éclair au point que je n’ai littéralement pas vu le temps passé, c’est comme si 3 jours avait défilé en 5 minutes (aurais-je rêvé ?).
L’équipe Airbnb et la légende de l’ascenseur
Impossible de ne pas commencer par Marie (Aranitha de Ind100 Podcast et cor-orga de UnPetitJDR depuis 2025), Étienne (Friponnes RPG), Vincent (Tlon, auteur de Cats) et Mathieu (Mathem Tv) et , mes compagnons d’Airbnb et de mésaventure d’ascenseur (oui, celui-là même).
Trois jours intenses à partager les petits délires, les retours de parties et les blagues de fin de soirée. On se recroisera à Kaysersberg 2026 pour un gîte à 10+ personnes et, cette fois, on vérifiera l’ascenseur avant.
Stands, auteurs et bons mots
Passage obligé chez Frimaë (et ses boucles d’oreilles félines). On ne dira jamais assez de bien de ce stand — c’est une tradition : je repars toujours avec au moins un voire deux paires.
Côté Leha, j’ai retrouvé Max & La Moitié, Nemo, Philippe et Alexis Flamand. Côté Rayon alternatif, on a toujours la même équipe : Côme, Julien, Milouch, Eugénie et cie. J’ai même discuté d’un projet de convention parisienne (malheureusement je ne peux pas en dire plus, secret professionnel). Je n’y ai pas traîné longtemps, mais on sait tous que 5 minutes sur leur stand = un jeu acheté. (J’exagère à peine : j’ai réussi à recommander un titre à Erwik sur la base de ce qu’on m’en avait dit deux minutes avant.)
Chez BBE, j’ai croisé Anthony, Marc, le Big Boss, et toute l’équipe — toujours aussi accueillante. Mention spéciale à Sébastien Fajal, désormais auteur chez BBE après ses passages par D1000&D100 puis Casus Belli. J’ai également vu ou croisé rapidement Damien Coltice, Ryan, et d’autres venus le féliciter.
Côté auteurs et autres stands, j’ai papoté avec Enzo Cavalier, Jemrys, Céline de Centsucres, Cocoon ou Julien (qui est maintenant Julien devenir MJ ), Holshad, Ceizyl (pas de collector cette année, snif), Kaefer, Manithou de Dice Story, et bien sûr Guillaume Jentey et Yaakab.
J’ai aussi pu voir Diwall, sa fille, et sa tête quand il a découvert mes stickers personnalisés 😹. Si vous ne savez pas encore, Vincent (auteur de Cats) et moi sommes des groupies de Diwall. C’est notre Chuck Norris du JDR et l’année dernière on lui avait offert un très beau tshirt (qu’il a remis cette année, vous pouvez le voir dans mon article sur octogones 2024). ^^
Papotages, fous rires et clins d’œil
Augias, avec qui on a passé une super soirée du samedi à parler de tout et de rien, restera un moment fort. Entre le concours d’émoticônes et les fous rires partagés, difficile de ne pas sourire rien qu’en y repensant. Toujours le mot gentil, toujours le sourire — ça fait du bien.
Et puis il y avait Kerlaft, qui a encore tenté d’avoir sa partie de Cats! (promis, si Vincent oublie sa promesse, je suppléerai). Il nous a régalés avec sa liqueur rhum-chocolat maison, et j’étais ravie de revoir sa femme, même brièvement.
J’ai aussi croisé Amélie, coautrice de Vincent sur la campagne Atlante. On n’a toujours pas joué ensemble à Cats! (un jour, peut-être !), mais elle a pu tester D-Day, son autre jeu, dans la fosse vendredi soir. Il faudra qu’on se trouve plus de temps pour discuter l’année prochaine.
Associations & habitués
Petit clin d’œil à Opale Rôliste, avec Nishruu, qu’on a croisée dès la sortie du train et Filkir un peu plus tard.
Et mention spéciale à la Ligue Ludique : au départ, cinq ou six rôlistes, maintenant une trentaine de Parisiens venus envahir OctoGônes. Vincent, lui, les a gentiment pris pour Opale (on lui pardonne : il ne connaît pas encore toutes les assos franciliennes).
Les De Capes et de Dés étaient fidèles au poste, venus tout droit de Tours. Et trop contente d’avoir recroisé Grégory, que je n’avais pas revu depuis la Japan Tours 2023.
J’ai aussi recroisé Silkinael, Lubuwei (je n’ai pas tout de suite capté la surprise, mais il était effectivement très classe), Anthras, Hervé Cuchulain d’Ynn Pryddein, Ludovic et son acolyte (fidèles au stand, toujours pas eu le temps de jouer à Ultimate Vengeance 3D, honte à moi !).
Et bien sûr, Philippe Rotsand et Tomun Reden, nos merveilleux paparazzis de conventions, que je retrouve toujours avec plaisir à KB.
Et si vous suivez un peu les réseaux sociaux, je vous conseille de suivre Phy Rotsand et Tomun Reden (les galeries ci-dessous correspondent à leurs photos dans l’ordre).
Phy Rotsand :
Tomun Reden :
OctoGônes 2025, clap de fin
Trois jours intenses, des dizaines de rencontres, neuf tables, dix-huit heures de jeu, un ascenseur un peu trop aventureux… et beaucoup, beaucoup de fous rires.
Je rentre avec les pattes en compote, la voix enrouée, mais le cœur plein d’amour et de JdR.
Chaque année, OctoGônes me rappelle pourquoi j’aime autant ces événements : pour les tables, oui, mais surtout pour les gens, pour ces moments d’entre-deux, les clins d’œil, les cafés ou pintes de bières posés à la va-vite, les “tu dors quand ?” lancés en rigolant.
Et à chaque fois, je me dis que si Cats! ronronne aussi fort pour moi, c’est aussi grâce à toutes ces rencontres, à ces joueurs curieux, à ces MJ passionnés, et à ces copains qui veillent les uns sur les autres.
Un grand merci à Black Book Éditions, à tous mes joueurs et joueuses, et à mes chamis de convention — ceux que j’ai croisés, ceux que j’ai ratés, et ceux que je reverrai à Kaysersberg 2026 (promis, cette fois, on teste l’ascenseur avant).
OctoGônes 2025, c’est terminé.
Le corps réclame du repos, mais mon esprit lui, miaule déjà : “Alors, c’est quand la prochaine ?” 🐾
(et je sais déjà quelle sera la prochaine convention : Frissons et Pions à Malakoff)
