Vous avez déjà interprété en tant que MJ ou PJ un personnage qui vit très longtemps, un éternel ? Votre groupe a-t-il été impressionné par votre rolepay de cet éternel ou quasi-éternel ? Si vous en doutez, lisez cet article et votre prochaine partie a de bonnes chances d’être mémorable.

Introduction

 

L’autre jour, j’écoutais le premier épisode d’un actual play et l’un des joueurs présentait son personnage « elfe millénaire » comme « constamment pressé » et « ne supportant pas d’attendre ». Par coïncidence, je travaillais à ce moment-là sur un nouveau PNJ, un Archi-Diable millénaire qui était enfermé dans une prison depuis un siècle et qui allait être visité par les PJs, et la description de cet elfe m’a fait considérer le rapport de ces êtres éternels (ou qui vivent très longtemps avec le temps) et comment les interpréter en jeu de rôle.

Un elfe millénaire constamment pressé ne supportant pas d’attendre 

Notre paysage imaginaire est peuplé d’éternels : dans la Fantasy avec par exemple : les elfes, les dragons, les avatars et les vampires ; dans la Science-Fiction avec les extraterrestres et dans l’Horreur avec toutes sorte d’êtres surnaturels. Lors de nos parties de JdR, nous sommes amenés à les côtoyer, à interagir avec eux et parfois même, en interpréter. Sans compter le fait qu’en tant que MJ, notre rôle est non seulement de les animer mais aussi de leur donner du relief pour les rendre crédibles et cohérents dans le contexte de notre jeu. 

La question qui se pose est : comprenons-nous vraiment ce que ça fait d’être éternel ?

L’Anneau Unique Free League – Edge
Supplément Anarch Vampire V5 – Arkhane Asylum

Ce qui différentie les éternels des mortels

 

Avant d’aller plus loin, je veux préciser que j’utilise le terme « éternel » dans le sens large afin de qualifier des êtres doués d’intelligence qui vivent très longtemps, c.-à-d. plus longtemps que la référence que représente le temps de vie des humains. Cela inclut par exemple : les elfes millénaires de Tolkien, les elfes centenaires des Royaumes Oubliés, les Vampires de WoD, le fameux Yoda de Star Wars ; mais aussi : les robots, les dieux, demi-dieux, etc…

Vampire par Cotton Studio sur Pexel
Altération Vampire par Cotton Studio sur Pexel

Le point commun des éternels est qu’ils ont beaucoup de temps. Du temps qu’ils peuvent mettre à profit pour accomplir leurs objectifs et leurs envies. Ainsi, l’éternité est souvent représentée comme synonyme d’expertise, de connaissance, de richesse et de sagesse, ce qui donne un caractère exceptionnel à l’individu par rapport aux autres « non-éternels ». 

Plus précisément : l’expertise et la connaissance sont de l’acquis (et non de l’inné) et à la portée de tous, si tant est que vous avez assez de temps pour les obtenir. La sagesse s’acquiert souvent au fil des expériences. Les éternels étant exposés à plus de situations, d’opinions et de personnalités, ils en acquièrent par conséquent, plus. La richesse matérielle, quant à elle, est moins intuitive mais les éternels sont souvent présentés comme étant affranchis du souci pécuniaire : parfois par leur statut social (règne, divin), mais le plus souvent sans explication particulière. Par exemple, Wonder Woman qui a rejoint le « Monde des Hommes » pendant la deuxième guerre mondiale est financièrement très à l’aise dans les années 2000, Connor MacLeod (Highlander), un simple guerrier d’un clan écossais au 16ème siècle, est à la tête d’une importante fortune dans les années 90, etc… C’est à se demander si la conscience de l’éternité n’implique pas le devoir de prévoyance et le besoin d’amasser de la richesse.

Connor MacLeod (Christophe Lambert) page Wikipedia

 

Prévoyance

D’ailleurs, le mot-clé de la phrase précédente est « prévoyance ». En effet, une autre particularité des éternels est l’obligation de planifier et de prévoir, de se projeter dans un futur lointain. Cet aspect est à la fois une nécessité et une immense opportunité : il faut s’assurer d’avoir les moyens de subsister au long terme mais surtout d’avoir la capacité d’influencer et d’agir durablement et globalement. Les éternels sont généralement vus comme des « bâtisseurs » : ils façonnent l’avenir. Si vous voulez expérimenter ce phénomène, je vous conseille de jouer à des jeux comme « Microscope », « The Quiet Year » ou le jeu-vidéo « Civilisations ».

Civilization Microprose Wikipedia
Quiet Year from DriveThruRPG
Microscope RPG de Ben Robbins

Mais sur ce point, l’éternité amplifie le phénomène de conséquences, et surtout de vivre avec les conséquences de ses actes passés. Les éternels souffrent davantage de leurs erreurs passées parce qu’ils font l’expérience des répercussions qu’elles ont causées, beaucoup plus longtemps. Imaginez qu’un éternel perde son bras à 50ans. Le reste de sa longue existence se passera sans ce dernier et il devra s’accommoder de ce handicap sur une période bien plus longue. Il en va de même pour les conséquences politiques et émotionnelles. Ces dernières sont d’ailleurs un élément classique du story-telling : l’éternel ne veut plus aimer car il a trop souffert de la perte de son amour initial (ex : Highlander).

 

Les éternels dominent le monde ?

 

Donc, si on résume : les éternels sont plus instruits, plus compétents, plus riches, plus sages et plus influents, et ont tout le temps nécessaire pour mettre leurs plans à profit. Cela me fait poser la question : est-ce qu’ils ne devraient pas diriger le monde ?

Pour commencer, il y a des JdR où c’est le cas. Par exemple avec les dieux (dans le cadre du jeu), ou les Antédiluviens et Mathusalems (Vampires WoD), Stradh Von Zarovich (Ravenloft), les Dragons, etc… Mais ce sont des cas isolés ou c’est souvent d’ordre passif. La majorité des éternels ne dominent pas. Pourquoi ? Ils ne sont pas poussés par le principe de la mortalité !

La mortalité, c’est la conscience de la finitude, le fait que les non-éternels savent que leur temps de vie est limité et qu’ils n’ont pas le luxe de pouvoir attendre. La mortalité est ce qui pousse à agir, à accomplir des choses, à ressentir des émotions et à poursuivre son but personnel sans le remettre toujours au lendemain. Ce principe est illustré par l’interprétation populaire du « Carpe Diem » (Horace) qui signifie « profite du jour présent », ou « Memento Mori » (antiquité romaine) qui signifie « souviens-toi que tu meurs ». Deux expressions qui rappellent qu’après la vie, vient la mort, et celle-ci est tout autant inéluctable qu’irrémédiable.

Mais les éternels ne sont pas soumis à la mortalité (ou ont tellement de temps avant que celle-ci n’arrive, qu’ils peuvent se permettre de ne pas s’en soucier). Ils leurs manquent donc cette motivation fondamentale d’évoluer, de progresser. C’est ainsi que très souvent, les sociétés des éternels sont représentées comme statiques, non-évolutives, basées sur des codes et traditions ancestrales encore respectées à la lettre. Les elfes de Tolkien en sont un bon exemple, ainsi que la Camarilla de « Vampires, la Mascarade ».

Une vision alternative à l’absence de mortalité et l’apparence passive, est le rapport des éternels au temps qui passe, notamment le fait qu’il est différent de celui des non-éternels. Pour prendre un exemple, comparez les humains et les Papillons Ephémères. Ces derniers, une fois que la chrysalide s’est transformée, n’ont que quelques heures à peine de vie. Leur seul objectif est de s’envoler et d’aller se reproduire, pour ensuite mourir. Comment pensez-vous que ces papillons considéreraient de voir un humain qui fait la sieste sur son canapé un dimanche après-midi ? Une perte de temps immense ? Une passivité complète ? Pourtant, d’un point de vue de l’humain, ces quelques heures « perdues » ne dicteront probablement pas le cours de sa vie. De la même façon, les éternels peuvent paraître passifs aux yeux des autres, alors qu’ils ont juste une relation différente au temps qui passe.

 

Le principe d’affinité

 

Du coup, sans la mortalité, est-ce que les éternels sont juste destinés à être inertes et à part du reste du monde ? Bien sûr que non ! Dans notre paysage imaginaire, les éternels jouent un rôle actif et s’intègrent dans le monde. Ils interagissent avec les non-éternels par le principe d’affinité : même s’ils ne ressentent pas le besoin d’agir à une cadence effrénée, ils comprennent pourquoi c’est le cas pour les non-éternels. Imaginez sinon le malaise si lors de la réunion à Rivendell, lorsque Legolas se propose de rejoindre la Communauté de l’Anneau, il avait dit : « Et vous avez mon arc !… dans six ans lorsque j’aurais fini mon tricot. », ça n’aurait pas marché !

Orlando Bloom – Legolas – Wikipedia


Les éternels s’inscrivent dans le monde, non seulement par rapport à eux-mêmes, mais aussi par ceux qu’ils côtoient. Ainsi, ils prennent part à la vie du monde même si elle va à un rythme différent du leur.

 

Eternité vs. Immortalité

 

Petite parenthèse pour parler de l’immortalité, qui est une notion proche de l’éternité mais qui est différente, en au moins un point crucial.

Un immortel ne peut, par définition, pas mourir. Ainsi, il est de facto éternel. Mais les éternels ne sont pas forcément immortels : un dragon peut être tué par un chevalier, un vampire peut succomber d’un pieu dans le cœur, un extraterrestre peut se faire désintégrer par un laser, etc… Parfois même, la frontière entre les deux est assez floue : je considère Wolverine (X-Men) comme immortel mais pas éternel, tandis qu’une Liche dont la mort ne peut être causée que par la destruction de son phylactère est un éternel quasiment immortel dans la plupart des cas.

La grande différence entre un immortel et un éternel est le risque de la mort. Cette notion est capitale quant au comportement de chacun d’entre eux : là où l’immortel n’hésitera pas à se mettre en danger, l’éternel aura probablement beaucoup plus de réticence à s’exposer, car le risque de perdre cette quantité colossale de temps qui lui est disponible (en mourant) est probablement plus important que le gain obtenu en se mettant en danger immédiatement. Ainsi, on peut d’une façon généraliser que les éternels font preuve d’un immense sens de conservation et préfèreront « vivre pour se battre un autre jour », plutôt que mourir aveuglement pour leurs principes.

 

Le cycle de l’éternel

 

Que se passe-t-il lorsque l’éternel a accompli tous ses desseins ? Que l’absence de mortalité ne lui donne plus de but dans la vie et que le principe d’affinité s’émousse ? C’est à ce moment-là que l’éternel perd le goût de vivre et tombe dans l’apathie : Galadriel se résout finalement à quitter la Terre du Milieu et rejoindre les rivages de Valinor, les Dragons s’endorment sur leur montagne de trésors, les Mathusalems entrent en léthargie, etc… L’éternel est pris d’une lassitude extrême dont seule la mort pourrait le délivrer, mais il en est privé. Ainsi, il s’isole du reste du monde ou essaie même de trouver un moyen de renverser sa condition et de mourir.

Du coup, je conçois qu’il y ait un cycle de l’éternel : d’abord, l’« Apparition », où l’éternel découvre le monde et n’est pas très différent des non-éternels. Ensuite, « Dans le Monde » où l’éternel est conscient de son éternité, est actif, poursuit ses objectifs, ses désirs, trame, complote, manigance, etc… en gros, interagit avec son environnement. Finalement, « Hors du Monde », lorsque l’éternel s’isole par lassitude. Il est à noter que ce dernier état peut être temporairement réversible, très souvent lorsqu’il est appelé à redevenir actif par les non-éternels en vue d’un objectif déterminé. C’est d’ailleurs un thème classique de la littérature : l’ancienne figure héroïque rappelée au devoir pour affronter un nouveau danger. Un exemple classique : « Au secours Obi-Wan Kenobi, vous êtes notre seul espoir ! ». Mais cet état est transitoire pour l’éternel et celui-ci finit toujours par retomber dans l’apathie.

 

Cycle de l’éternel : Apparition -> Dans le Monde -> Hors du Monde

 

Conseils au MJ

 

Maintenant qu’on a établi tous ces concepts, comment interpréter un éternel en JdR ? J’avoue que je ne pense pas à tout ça lorsque je fais des parties ! Peut-être que vous aussi. Essayons d’en tirer les grandes lignes.

 

Si vous décidez d’intégrer un éternel dans votre scénario ou campagne, avant de définir son caractère et ses motivations comme vous le faites pour tout PNJ, je vous suggère de définir dans quelle étape du cycle Apparition/Dans le Monde/Hors du Monde il se trouve. La réponse à cette question structurera le reste de sa personnalité et son implication dans l’histoire.

Ceci dit, quelle que soit l’étape du cycle, l’éternel démontrera probablement un ou plusieurs des traits suivants :

  • L’expertise, une grande connaissance et peut-être un savoir oublié
  • La projection dans l’avenir et la prévoyance
  • Une différence par rapport au temps qui passe, de la patience, de la sagesse
  • Un principe de conservation, une aversion au risque mortel (pour les non-immortels)
  • La possession d’objets significatifs (artefact, livre ancien, puissant objet magique, etc…)
  • Une implication politique dans le monde (présente ou passée)

Votre responsabilité en tant que MJ sera de faire sentir à vos joueurs à travers les descriptions et les comportements l’écart entre l’éternel et les non-éternels.

 

Conseils au PJ

 

Votre personnage est un éternel ? Il vit depuis plusieurs décades/siècles/millénaires dans le monde ? Faites en sorte que les autres PJs le ressentent ! S’il est une chose manifeste, c’est que l’expérience permet de s’améliorer ! Ainsi, à moins que vous décidiez que votre PJ soit dans un stade précoce de l’Apparition, celui-ci est probablement plus cultivé et plus sage que la moyenne, et probablement pas un gros bourrin avec un QI de 2. D’ailleurs, certains systèmes de jeu ont des mécaniques spécifiques pour vous y aider (ex : des points de compétences supplémentaires dus à l’âge), pour d’autres, ce sera probablement en fonction de vos choix et interprétation.

De mon point de vue, si vous voulez une expérience de jeu extraordinaire, je vous conseille de faire ressentir autant que possible le principe d’affinité : votre éternel partage un moment donné avec les autres personnages non-éternels, il les aide à poursuivre leurs objectifs et leurs désirs immédiats. Mais il est aussi conscient que bien après que ceux-ci se soient éteints, il sera encore là. Il peut les comprendre, mais ne pourra jamais ressentir la même chose qu’eux.

 

Conclusion préliminaire 

Bon, j’ai un peu digressé. Mais pour en revenir au point initial qui est cet « elfe millénaire » qui est « constamment pressé » et « ne supporte pas d’attendre », je n’ai pas été convaincu.

Personnellement, si j’avais été un autre PJ dans cet AP, je lui serais tombé sur le paletot, l’aurait ligoté et l’aurait laissé sur le bord de la route : vu son comportement, il y a plus de chances que ce soit un espion kobold polymorphé qu’un vrai éternel ! Autant s’en débarrasser tout de suite ! 

Et vous ? Comment auriez-vous réagi ?

 

Quelles réactions possibles ? Un regard complémentaire.

 

Comment auriez-vous réagi ? De mon point de vue, n’ayant pas écouté l’AP, je ne peux pas dire si je l’aurais attaché….

En complément du texte de mon comparse, j’ajoute mon regard sur ses analyses et propositions afin que vous ayez encore plus de pistes de réflexions.

Dans cette idée en tant que MJ/PJ d’interpréter un éternel (qui pourrait être immortel), je pense que l’on peut aussi ajouter les jeux/univers qui donnent un cycle de vie, que l’on pourrait décrire comme ralenti pour la phase d’Apparition (Par exemple, à 100 ans, un elfe est un adolescent ; Grogu dans le Mandalorian à 50 ans est un bébé).

Peut-être y a t il un attrait scénaristique à jouer la différence. « Oui, vous pensez que j’ai 1000 ans et pourtant je me comporte comme un Ado en pleine crise… » Cela doit transparaître dans l’interprétation car cet Ado en crise, en a conscience ou tout du moins, a reçu des avertissements quant à son comportement.

Il y a encore le lien avec l’affinité évoquée précédemment qui doit nous faire réfléchir à pourquoi en sachant que j’ai le temps, ai-je ce comportement ? Peut-être que je ne veux pas passer à côté de quelque chose qui ne va pas me survivre ou bien je suis très sensible à cette fragilité et j’ai peur de ne plus rien ressentir.

 

Grogu – The Mandalorian – Wikipedia

 

Dans les jeux évoqués, la présence des éternels peut-être des rumeurs (ils sont très peu nombreux, les elfes dans Tolkien) ou un élément présent de l’univers (les elfes dans D&D), est-ce que cela peut influencer le comportement à avoir soit en restant discret ou en étant parfaitement intégré.

Dans ces deux cas, une question à se poser est sur la transmission ou la descendance ; comment devient-on éternel ? Peuvent-ils avoir une descendance ? Ces aspects peuvent aussi être des ressorts car ils peuvent renforcer l’individualisme, le besoin de laisser quelque chose au-delà de soi.

Donc pour revenir à la notion d’affinité, vous avez sûrement vos astuces, la mienne, potentiellement utiliser les notions de la pyramide des besoins ou de la courbe du changement pour définir des caractéristiques de jeu intéressantes. Sans être expert et juste en prenant quelques notions, si les besoins vitaux ne sont plus assurés, l’éternel peut être amené à réagir plus rapidement que prévu, à l’inverse si rien n’est menacé, le désintérêt peut surgir. Dans le cas du changement, cet être est-il / elle dans une phase de déni de la situation, en colère contre celle-ci ou dans une acceptation de sa différence voulant en faire un atout pour les autres. 

En prenant toutes ces briques, voici un tableau qui peut aider rapidement à construire des axes de jeu (que l’on peut combiner avec les 200 questions de la session 0) en y ajoutant les traits proposés pour un éternel.

 

Phase Maturation

Affinité 

Besoins Changement négatif  Changement positif 
Apparition évolution ralentie besoins physiologiques / sécurité  Déni  acceptation
Dans le monde pleine performance sociale  courbe du changement phase négative ou positive  appartenance / amour Colère quête de sens
Hors monde 

mort sociale

courbe du changement  « dépression » estime ou transmission b dépassement de soi Peur sérénité et transmission




Conclusion

 

Jouer un être éternel n’est pas anodin et doit pouvoir donner lieu à un élément marquant de votre histoire (en tant que PJ ou MJ). Selon sa phase dans le monde et l’affinité qui l’anime vous bénéficierez de donner du relief à l’éternel

 

Amusez-vous et donnez-nous des retours !

 

Dernière note, cet article a été initialement pensé et écrit par mon comparse Robin VadorJe l’ai complété de mon point de vue et notre chère éditrice y a mis sa touche magique. 

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Écrit par ElrikMelny

Je suis tombé dans la marmite du JdR au collège via la découverte des « livres dont vous êtes les héros » & Hero Quest puis le grand bain grâce au lycée, et je ne m’arrêterai plus de jouer. Le JdR contient tant de belles valeurs pour se construire et perpétuellement grandir !!

Pour les jeux, je suis assez classique/éclectique SW (d6 puis FFG), gurps (med-fan, type fallout…), Rolemaster, D&D depuis la 3ème Ed (pas joué à la 4), Cthulhu, Shadowrun, CyberPunk Red, Vampire, Retrofutur, Arkeos, SuperClique, Masks, Urban Shadow, et j’en oublie….

Actuellement, je tourne sur D&D 5 (home made & Dragons), Cthulhu, StarWars FFG, Laser & feelings (home made) , Masks.

2021: lancement d’un Actual Play, Un Duo Rôliste , 1 PJ & 1 MJ. https://unduoroliste.net/

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